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Ici, je partage des fragments de voyages, ces rencontres inattendues qui ont illuminé mon chemin, autant de preuves vivantes que l’impossible peut devenir possible. Souvent, les portes se sont ouvertes, comme par enchantement.
C’est un espace où la bonté humaine rayonne, où chaque histoire – modeste ou extraordinaire – déploie une vision du monde à la fois lumineuse et profondément humaine. Car un voyage se nourrit autant de paysages que de rencontres : regards échangés, rires complices, et ces instants de grâce offerts par ceux qui font battre le cœur d’un pays… C’est ainsi qu’une simple expérience se transforme en cadeau.
Puissent ces récits, vibrants de vérité et de vie, vous inspirer, vous émouvoir, et surtout… vous rappeler que la beauté est partout. Il suffit d’ouvrir les yeux – et le cœur.
La Chine abrite quatre montagnes sacrées, joyaux d’un patrimoine culturel et spirituel millénaire. Parmi elles, le mont Qiyun – haut lieu du taoïsme depuis le VIIIe siècle – déploie ses paysages sereins, ses temples suspendus et ses grottes mystérieuses, comme autant d’invitations à l’harmonie entre l’homme et la nature.
L’aéroport de Tanger porte le nom de l’un des plus grands voyageurs de l’histoire : Ibn Battûta. Entre 1325 et 1349, cet explorateur intrépide a parcouru près de 120 000 kilomètres à travers le monde, défiant les distances et les frontières de son époque.
Toutes les personnes croisées au Caire nous l’affirmaient : « Humaytharâ ? Trop dangereux. La zone militaire, les contrôles… c’est impossible. Il vaut mieux oublier. » Pourtant, nous ne pouvions nous résoudre à abandonner. Il devait y avoir un chemin. Comme si le désert lui-même nous appelait.
Après une nuit passée dans une yourte au cœur du désert du Karakoum, nous entamons un voyage matinal d’environ trois heures en jeep. Notre destination: Kounia-Ourguentch, une ancienne ville de la Route de la Soie. Ravagée par l’invasion mongole de 1220, elle conserve aujourd’hui quelques monuments émouvants, notamment des sanctuaires qui témoignent de son glorieux passé.
Photos © Catherine Touaibi